Jusqu’où est-on prêt à sacrifier nos libertés pour garantir la sécurité des citoyens français et prévenir notamment les actes terroristes ? C’est la question qui est actuellement posée avec la nouvelle loi sur le renseignement. Celle-ci prévoit un certain nombres d’actions obligeant notamment les hébergeurs français à participer à la mise en place d’une surveillance massive des communications des français sur internet. Ainsi, l’ensemble de l’activité des internautes sera passée au peigne fin de manière anonyme avec des « filtres » permettant de découvrir des comportements suspicieux. En soit, cela revient à faire de tous les internautes des « dangers » potentiels. Mais les interrogations autour de ce projet de loi sont nombreuses : Sur quels critères sont établis les fameux « filtres », quels recours l’internaute aura-t-il en cas d’erreur de traitement de ses données ? Les informations collectées sont-elles vraiment anonymes ? Qu’est ce qui garanti la sécurité de ces données quant à d’éventuels piratages ? Est-ce vraiment efficace lorsqu’on connait le professionnalisme des entités terroristes à manipuler les nouvelles technologies (piratage TV5 Monde) ?
Toutes ces questions poussent les grands acteurs de l’internet français à se poser des questions par rapport à leurs futures obligations qui représentent bien entendu un coût important sur les infrastructures mais également un problème sur le plan moral. Certains d’entres-eux ont choisi de se faire entendre via une action collective, #NiPigeonsNiEspions.
Je vous invite à regarder ce podcast pour en savoir plus sur ce projet de loi renseignement :
Photo : patriotic security camera by cjelli
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